Les photos de J.P.

Cette rubrique est naturellement dévolue à notre photographe maison, Jean-Pierre Thouin, qui s’attache à capter les petits instants comme les grands moments du festival que nombre d’entre nous n’avons pas toujours eu le temps de saisir au vol. Un bon conseil : cliquez sur la photo ci-dessous puis faites défiler les suivantes avec la roulette de votre souris. Sauf que vous perdrez nos légendes au passage…


Le dimanche 13 septembre, une bonne partie de l'équipe organisatrice s'est retrouvée chez Colette.
Patricia, notre trésorière, nous a rendu les comptes du festival…
Puis Séverine nous a raconté le voyage qu'elle a fait cet été, avec tout un groupe d'ados, à la ville improbable de Fermont, au grand nord du Québec.
Enfin tout le monde est passé à table et a fêté dignement la sixième édition de la Vache et du Caribou, tout en se projetant déjà à l'été 2016.
Notre bel été franco-québécois ne s'est pas terminé sur cette belle photo prise le 21 août au soir, mais on en trouvera le complément dans la chronique de Raymond Ménard, en cliquant sur sa rubrique ci-contre à droite.

Inopinément, le trio annoncé pour le vendredi 21 août à 21 h 00 s'est transformé en duo, faute de contrebassiste. Mais notre festival n'a guère perdu au change…
J. Red Mitchell (à gauche) et Jean-Guy Deraspe (à droite, forcément) sont si talentueux qu'ils nous ont tout aussitôt fait oublier la défection du troisième larron…
Dès lors le bel été et le dernier concert du festival se sont achevés par un soir de canicule endiablé…
… où "Dgéred" et Jean-Guy ont mené un si grand train d'enfer que nombre de spectateurs se sont mis à danser.

Le vendredi 21 août à 18 h 30, quand Armand Dionne et Mélanie LeBlanc, tous deux natifs du Nouveau-Brunswick, se présentent sur scène (Armand remplaçant au pied levé un autre pianiste et Mélanie nous arrivant tout droit d'une tournée de six mois en Inde), nul ne peut supposer à quel point ils vont nous éblouir.
Mélanie veut et peut tout oser, tant elle est douée, jusqu'à chanter Édith Piaf en nous bouleversant.
Et quand subitement Ève-Marie Bodet monte sur scène pour accompagner Armand, Mélanie se met à danser…
Mélanie n'est pas qu'une grande artiste. Elle est une belle personne.

Le lundi 17 août, on n'oublie pas le sacrifice d'Hector Sylvestre.
Qu'il repose en paix.

Le dimanche 16 août à 17 h 00, Claude Vallières a pris sa guitare.
Puis, tout doucement, il nous a transportés dans son monde.
Son monde est le nôtre, à la fois ici, présent, et doux comme un rêve.
Claude chante l'amour et nous enchante, tout simplement.
Le dimanche 16 août vers 16 h 00, juste après le voyage en Louisiane qu'ils nous ont restitué en images et en musique, de gauche à droite : Charles Khérian, Bernard Sauques, Francine Fonsèque, Eric Eruimy et Yvonne Coinon.
Le dimanche 16 août, rendez-vous était donné à toute l'équipe du festival. Combien devions-nous être et combien fûmes-nous, nul ne le sait.
C'était un rendez-vous privé donné quelque part à Verneuil-sur-Avre.
Dans un endroit un peu secret, caché au cœur même de la ville.
Il y avait là toute l'équipe du festival, des amis et des artistes.
Et soudain, comme par miracle ou par inadvertance, un formidable moment de bonheur survint
Il fait beau, tout le monde vit en paix dans un endroit absolument merveilleux…
On est simple, tranquille, entre soi, on oublie tous ses soucis…
On se croirait presque en d'autres temps, sur une photo sépia qu'on aurait colorisée, sur les bords de la Marne ou du côté de Giverny…
On vit des instants impalpables, ténus et fortuits, où chacun se fiche bien de poser devant le photographe…
Des instants rares aujourd'hui mais qui ressemblent à tant d'autres, d'antan, jadis, naguère et autrefois…
Des temps instantanés trop vite passés, à deux doigts d'être déjà envolés, consommés et définitivement oubliés…
Des temps toujours trop fugaces comme la paix, les beaux jours, l'amour, l'amitié, la fraternité et la vie, et dont on ne sait jamais le prix, sur le moment, lorsqu'on les vit… Merci de tout cœur à Aimée pour tant de plaisirs donnés et partagés grâce à sa générosité.

Samedi 15 août, 21 h 00, Bernard Joyet et Nathalie Miravette entrent en scène.
La chanson française, dite à texte, revit soudain, comme si l'on avait oubliée, incarnée, vibrante, forte, chaleureuse, plus que jamais nécessaire et d'actualité.
Bernard Joyet est orfèvre. Il nous redonne de l'espérance, du bonheur et de la liberté, tellement interdits par ailleurs, mais sertis dans l'évidence et la plus parfaite simplicité de l'intelligence des mots.
Tous ceux qui l'auront vu et entendu à Verneuil s'en souviendront…
Et voici soudain, tel un ovni, le samedi 15 août à 18 h 30, l'irruption sur scène d'un phénomène artistique et pianistique autant que québécois appelé Serge-André Jones.
Serge-André est un homme complet sur scène…
… Drôle, émouvant, surprenant…
… mais surtout promis, de toute évidence, à un très grand avenir.
Le 14 août à 20 h 30, le trio An Las prend le pouvoir.
À gauche Thomas Couron, au milieu Gilles Jamault, à droite Fred Dechiron.
La salle des fêtes de Verneuil s'enflamme peu à peu.
Thomas et Gilles changent de registre, et Fred encore une fois d'instrument.
Le 14 août, à 18 h 30, Alexandra Hernandez et Jonathan Mathis nous offrent un magnifique spectacle d'ouverture à la salle des fêtes.
Leur complicité amicale et artistique est évidente, et maintement éprouvée.
Tout à coup, surprise à la fin du spectacle : Mlle Charlie est invitée à monter sur scène pour chanter avec sa maman.
Mlle Charlie se conduit en vraie professionnelle. Elle a de qui tenir.
Comme chaque année, notre association fleurit la plaque de l'aviateur canadien Donald Dufton, anonymement inhumé au milieu de ses coéquipiers anglais, tous abattus au-dessus de Verneuil dans la nuit du 13 au 14 août 1943. De gauche à droite : Aimée Pezot, l'adjointe au maire Nicole Boucher, Patrick Lecouturier et Michèle Thouin.
La tour Grise pavoisée depuis le lundi 3 août.


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